L’éducation permanente s’inscrit dans une longue histoire, en grande partie liée au développement du mouvement ouvrier. Au cours des XIXe et XXe s., l’éducation de tous commence à être vue comme un « droit culturel ».  Le décret du 8 avril 1976 définit pour la première fois la notion d’éducation permanente et insiste sur l’aspect critique et actif de la formation permanente.  Favoriser l’accès de chacun et pendant toute la vie aux savoirs permettant à la fois d’être autonome dans la conduite de sa propre vie, et d’être partie prenante du progrès collectif est donc le projet de l’éducation permanente.

Actuellement, notre société est confrontée à des défis nouveaux (la mondialisation, la surconsommation, l’exclusion économique, les nouvelles technologies, les relations entre les générations, le temps libéré, … ) qui appellent des réponses nouvelles. L’éducation permanente propose des pistes de réflexion car elle apporte aux femmes et aux hommes de tous les âges et de tous les groupes sociaux des capacités de réflexion et d’action qu’ils pourront ensuite mettre en oeuvre pour prendre pleinement leur place dans la vie collective.